Comme artiste, d'habitude, on comprend quand on est pas sélectionné lors d'une audition. On l'accepte (ou pas).
Le hic ici est qu'il est parfois impossible de savoir si l'audition est exigée par le producteur, le réalisateur, le distributeur ou le studio qui fait doubler le film.
Quand c'est Disney, on comprend que c'est le producteur qui choisit (ici, Disney France. Oui, encore eux...).
Quand c'est Tim Burton, on sait que c'est le réalisateur qui choisit (merci M. Burton pour The Corpse Bride !!).
Quand c'est les distributeurs, on peut aussi le constater (merci VVS pour I, Tonya !! Paul Walter Hauser)
Quand ce sont les studios eux-mêmes qui suggèrent fortement au directeur de choisir une autre voix, on a pas l'information directe!
On a la version de la direction de plateau; et celle du studio. Et ça c'est quand on va chercher l'information!
Raisons données qui parfois s'opposent sur certains projets dont je tairai les noms, par respect.
Cruella a eu des auditions. C'est la vie. C'est l'industrie, le client, le néo-colonisateur culturel.
On s'y plie. Comme artiste, comme syndicat, comme industrie culturelle.
Et ça ne m'affecte pas que moi !! Sinon, ce serait bien petit comme réaction.
C'est ainsi dans ce monde moderne. On impose aux consommateurs des choix artistiques de divers intervenants; qui n'ont rien à voir avec un respect de la continuité à plusieurs reprises.
À ce point que je ne serais pas surpris d'être remplacé - pour ne citer et n'impliquer que moi-même! - sur le prochain Décadence.